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Le Blog Littéraire de Sophie Songe
29 novembre 2017

"Baptiste" de Jean-Baptiste Renondin aux Éditions Marivole

Baptiste

 

 

"Baptiste" de Jean-Baptiste Renondin aux Éditions Marivole

Jean-Baptiste Renondin : Un roman attachant

 

Ce nouveau roman de Jean-Baptiste Renondin tient du voyage initiatique. Voyage d'un jeune étudiant français dans les années 1950, un peu comme celui de Bardamu, entre les deux guerres, du Voyage au bout de la nuit de Céline.

http://marivole.fr

 

 Mon Avis

Dans les années 1950, Baptiste, originaire du Limousin a soif d'aventure à l'aube de sa jeunesse. Elle va le conduire aux Etats-Unis où il va découvrir la vie et le sens des réalités. Ce sera pour lui l'occasion de se former, voire de se transformer...


Jean Baptiste Renondin nous propose un joli voyage du Limousin aux Etats-Unis, de l'adolescence vers l'âge adulte. Son héros Baptiste n'a pas cédé à la facilité pour passer cette étape. C'est en faisant le grand saut vers d'autres horizons, qu'il fera ses armes dans la vie, loin de ce qu'il a toujours appris.

Baptiste a la naïveté, l'insouciance de sa jeunesse qui pour tout est possible. Les Etats-Unis lui apportent un tout autre regard sur les relations humaines, amoureuses. On se laisse volontiers guider par cette initiation volontaire et plaisante au demeurant. On se laisse surprendre, fasciner par cette expérience grisante et inoubliable. Au-delà de l'effervescence, du nouveau, se niche quelque part, le poids et la question des racines. Très vite, Baptiste absorbe et intériorise toutes ses émotions...

On parle d'amour, de rêves, d'aventure, de nostalgie.

L'écriture est poétique, savoureuse, elle nous parle, nous touche tout simplement. On se prend d'affection pour ce jeune homme détenteur de ses premiers choix, d'homme en devenir.

Plus qu'un récit voyage, c'est une tranche de vie qui aura su nous séduire et nous marquer...
 

Citation

"Le temps s'écoulait. L'été indien donnait ses dernières lueurs et déjà les feuilles tombaient à la première bourrasque. J'étais mélancolique. Tous les matins, me rendant à l'université, je chantonnais les paroles d'Yves Montand " Et la mer efface sur le sable, les pas des amants désunis", s'agissait-il dans mon cœur de Sherry, de Christine ? Je ne sais pas"

 

Bandeau - Baptiste

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