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Le Blog Littéraire de Sophie Songe
13 mars 2017

"Juste la lumière" de Pascale Dewambrechies aux Éditions Passiflore

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"Juste la lumière" de Pascale Dewambrechies aux Éditions Passiflore

Pascale Dewambrechies : Un récit extrêmement bouleversant

 

juste-la-lumière

Juste la lumière | Pascale Dewambrechies

Éva est une femme insaisissable et admirée. Lorsqu'elle rencontre Dimitri, elle voit en lui un partenaire à la hauteur de son ambition. Il est metteur en scène, elle écrit. Peu à peu leurs univers se mêlent, leur désir est sans limite. Mais la fêlure est présente, révélant une douleur jusqu'ici enfouie...

http://www.editions-passiflore.com

 

Mon avis :

Eva est une femme sensible, mystérieuse ouverte à l'autre. Elle écrit, aime Dimitri, souffre aussi. Derrière la surface qui craquelle, se cache des émotions étouffées, refoulées dont il va falloir percer le secret...


C'est un roman ultra poignant, fragile, sensible. Un récit sur la douleur, les cicatrices, l'incompréhension, les non-dits. Parce qu'il y a des silences qui font bien plus mal que les mots, s'expriment les maux...

L'esprit n'a pas de prise sur ce qu'il ne comprend pas. Eva vibre, aime, ressent, pressent. Sa relation avec Dimitri est démesurée, fusionnelle, provoque des remous dans sa vie émotionnelle. Très vite de voyage, d'errance, en absence Eva s'enlise dans le tourbillon de l'anéantissement. Il est question de peur, de manquement, d'abandon. Eva s'enfuit, s'affole, va mal... Pour aller mieux, elle va comprendre qu'il faut dérouler le fil à l'envers, retourner vers son enfance.

L'auteur nous touche, sa plume est sensible, éprouvée. C'est de la porcelaine de chine précieuse et délicate. Les émotions sont intimes, intenses. Au-delà des ruptures, des déchirements, l'auteur nous invite à aller vers le détachement, le pardon pour aller vers la lumière. On nous raconte comment les souvenirs enfouis, ce qui n'a pas été dit : ellipses, secrets, peuvent créer le cycle de travail de sape et de répétition.

L'auteur va au plus profond des cœurs, murmure et révèle les émotions. Un roman brut noué et libérateur qui ne manque pas d'intensité.

Vous aurez le cœur au bout des lèvres et les larmes au bord des yeux...

Citation :

"Une fois de plus tu manies la proximité et l'éloignement. Tu te joues de ceux qui croyant te saisir ne font que t'éloigner, de ceux qui croyant s'approprier ta personne ne font que te perdre."

 

A propos de l'auteur :

Pascale

Pascale Dewambrechies - Editions Passiflore

Aller au bout des choses, tel pourrait être le fil rouge de la biographie de Pascale Dewambrechies dont la carrière éclectique révèle la curiosité de son esprit.

Virginia Woolf dit qu’une femme doit, pour écrire un roman, avoir à sa disposition « une chambre à soi et cinq cents livres de rente ». Lorsqu’elle réunit ces deux conditions, Pascale Dewambrechies met un terme à sa carrière professionnelle et se consacre enfin à l’écriture ! Elle suit assidument un atelier et crée dans le même temps un blog d’actualités cinéma qu’elle alimente quotidiennement. Pour RCF Bordeaux elle reçoit et interviewe des auteurs, des acteurs, des réalisateurs, soucieuse pour bien traduire leurs propos, de toujours trouver le mot juste.

En 2014 elle publie aux Editions Passiflore son premier roman L’Effacement qui, Lauréat du Festival du Premier roman de Chambéry 2015, reçoit également le 1er Prix de Saint Estèphe et celui du [métro] Goncourt.

 Pascale Dewambrechies, à travers le personnage de Gilda, explore le destin de celles que l’on appelait les filles-mères, celles que la société s’acharnait à faire disparaître pour « les » plier à la morale.Tandis que L’Effacement connaît une belle reconnaissance grâce à sa publication chez Folio en mars 2017, Pascale Dewambrechies publie en même temps son deuxième roman Juste la Lumière.

L’auteure continue à creuser le sillon des histoires au féminin à travers le personnage d’Eva.

De l’enfance à l’âge adulte, de Dimitri à̀ La Maladie, Éva conduit sa vie persuadée qu’un mensonge habite la mémoire familiale. Plus encore que la vérité, c’est sa recherche qui jalonne le parcours d’Éva. Arrivée au terme de sa quête elle découvrira une forme de liberté, celle de décider ce qui peut advenir d’elle-même, celle de choisir – ou pas – que des mille éclats de sa colère, il reste Juste la lumière.

http://www.editions-passiflore.com

 

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