"Les rescapés" d'Emmanuelle Amadis aux Editions Sharon Kenna
"Les rescapés" d'Emmanuelle Amadis aux Editions Sharon Kenna
Résumé :
La trahison d’un père et le harcèlement d’un ex-mari poussent Clara à fuir. Mais après une interminable année à tenter de résister, il ne lui reste qu’un seul refuge : la maison hantée de sa tante décédée.
C’est poussée par la nécessité qu’elle s’y rend, sans savoir si les entités qui y vivent la laisseront s’y ressourcer quelque temps ou si, au contraire, ils useront de leurs capacités pour la repousser. Elle n’attend rien de ces "fantômes", hormis un peu de compassion. Pourtant qui sait, ils pourraient aussi se montrer utiles, voire représenter plus pour Clara qu’elle ne l’imagine.
Et, pourquoi pas, parvenir à lui redonner espoir en l’avenir.
Les Rescapés Auteure : Emmanuelle Amadis Illustration réalisée par Leslie Amadis Parution : 19/05/2015 Livre dos carré-collé - format 14 x 22.5 cm ISBN : 978-2-36540-854-7 Pages : 264 + 16 ans
http://www.boutique.sharonkena.com
Mon avis :
Cela commence plutôt mal avec Clara qui fuit un mari manipulateur et harceleur. On la sent au bout de sa vie, et c'est en désespoir de cause qu'elle trouve refuge dans le lieu de son enfance chargée d'émotions et de vieux souvenirs. Très vite, on sent que la maison de sa regrettée tante cache des présences. Si j'ai d'abord penser à des fantômes, l'auteur nous détrompe rapidement.
Otak et Jaoks viennent d'ailleurs, ils sont originaires d'une planète et d'une civilisation dont on ignore tout. Père et fils sont des personnages curieux et avides de connaissances. Ils avaient noués avec Lise sa tante, des liens de gratitude et d'attachement indéfectibles. On apprend au fur et à mesure de notre lecture leurs histoires respectives avec une alternance de temps.
On sent rapidement se profiler une histoire d'amour entre Jaoks et Clara pour qui on espère une rédemption sentimentale. J'ai été touchée par les blessures de ces écorchés vifs et j'ai été réceptive à leur sensible empathie.
En revanche j'ai eue plus de mal avec la mythologie technologique amenée au récit. A mon sens cela manquait de fluidité, le style un brin alambiqué donne cet aspect lourd qui dessert le roman et souffre de longueurs superflues et inutiles.
Heureusement qui dit histoire d'amour dit scènes sulfureuses, qui elles sont bien amenées et sont les petits bonbons sucrés de cette intrigue. Un peu de légèreté ne fait pas de mal.
Je reste mitigée quant à cette lecture. Le voyage est sympathique, mais ne restera pas gravé dans ma mémoire. Ce qui ne vous empêche pas bien sûr de vous faire votre avis personnel...
Je remercie les Editions Sharon Kena pour ce Service de Presse.